Thierry Bouin à l'école Honoré-le-Dû. 1996 15 mars. Photo Ouest-France |
Thierry Bouin 28 août 1996 Ouest-France |
Thierry Bouin 1996 |
Thierry Bouin 1er septembre 1997 Ouest-France |
Thierry Bouin restera en poste du 1er septembre 1993 au 1er septembre 1999, date de la fermeture de l’école et du déplacement vers l'école de La Garaye.
Thierry Bouin à droite. 28 août 1999 Ouest-France |
Thierry Bouin est malheureusement décédé le 19 décembre 2015.
Il avait conquis l’estime et la sympathie de nombreux parents, élus et collègues enseignants. Ses élèves conservent un très bon souvenir de cet instituteur au grand cœur. Il marquait les enfants dans sa manière d'enseigner, d'être positif et bienveillant avec eux. Sa simplicité et sa gentillesse étaient aussi très appréciées.
"J'ai eu la chance d'être présidente de l'A.P.E quand il était directeur" se souvient Françoise Blanchard. "Mes bons souvenirs de Thierry, c'était à la sortie des classes quand il restait dans la cour d'Honoré-Le-Dû à veiller sur ses ouailles et à rester discuter avec les parents. Et puis toute la collaboration avec l'A.P.E où là aussi, il nous a ouvert l'école".
Après le déménagement de toutes les affaires de l’école Honoré-le-Dû vers l’école de la Garaye, de 1999 à 2000 il avait assuré la direction de la Garaye pendant une année. L’équipe en primaire était constituée avec lui de Marie-Annick Robert, Thierry Folmer, Stéphanie Pinson et Richard Fortat. Mais des problèmes de santé l’avaient obligé à interrompre sa carrière prématurément.
Il était devenu écrivain public en 2011, se déplaçant dans son fourgon à la rencontre des gens sur les marchés de la région. Là encore, il pouvait s’exprimer dans ce qu’il aimait : les relations humaines.
Thierry Bouin 16 septembre 2011 Le Télégramme |
On lui connaissait aussi des talents de musicien dans une pratique basée sur l’échange et l’amitié. Il avait été le créateur, avec d'autres amis, du groupe Melting Potes et ensuite de « Une histoire, deux familles » dans lequel jouait son fils Axel (Emmanuel son autre fils est aussi connu sous le nom de chanteur Maloh). Il avait aussi entrepris de construire et réparer des guitares.
Dans un article de Ouest-France daté du 26 janvier 2013, Thierry Bouin évoquait sa passion de la musique « À 14 ans, en classe de troisième, j'ai eu la chance d'aller passer quelques mois dans un collège, à Londres. Mes premiers concerts, c'est là-bas. Après, à Dijon, j'ai vu les Stones sur scène. Et Genesis et Frank Zappa. À part quand je me suis cassé le bras, je n'ai pas arrêté la guitare. »
Marc et Yann Ginguené, Axel et Thierry Bouin. Ouest-France 26.01.2013 |
Dans l'assistance, au moment des obsèques, il y avait quelques instits à St Pierre de Plesgen pour un dernier hommage (Marie-Annick Robert, Yves Pinsart, Eric Loigerot, Thierry Clément, Loïc Baleine, Franck Moroux, Richard Fortat). Ce petit groupe représentait certainement beaucoup d’autres collègues qui n’avaient pas eu l’information ou n’avaient pas pu venir ce 26 décembre 2015.
On n'est pas prêt d'oublier une personnalité comme celle de Thierry Bouin...
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