dimanche 8 décembre 2024

Ecole Chauffepieds, école communale des filles à Dinan

 
L’école Chauffepieds
Ecole communale de filles, primaire 1905-1971, 
rue Chauffepieds, 
dans les anciens locaux des frères de l'Instruction chrétienne, puis école maternelle au niveau -1 de l'école Honoré-le-Dû.
 
Ecole publique


1927-1928 Photo de classe Ecole Chauffepieds

 

L'origine de l'école Chauffepieds

En 1905, l'école communale primaire de la rue de la Garaye qui scolarise les filles de Dinan est à l'étroit.  La municipalité peut louer l'immeuble des frères de Ploërmel laissé vide après leur expulsion en 1903, rue Chauffepieds.

Des travaux doivent être réalisés pour mettre les locaux en état (lessivage, peintures de murs, plafonds et escaliers, transformation de dortoirs logements d'institutrices, installation de chauffages...). La rentrée se déroule à la Garaye.

 

L'école Chauffepieds, gros plan

Au centre, l'école Chauffepieds de Dinan.
 
A droite, l'école des Garçons, rue Waldeck Rousseau

C'est le lundi 23 octobre 1905 que l'école des filles est transférée rue Chauffepieds, dans l'ancien immeuble des frères. Les 247 élèves s'installent, encadrées par 6 institutrices. Ce grand bâtiment permettait aussi de loger dans les étages les institutrices et leur famille, si besoin.

 

Le bâtiment de Chauffepieds juste avant sa démolition. Photo Y. Blanchot


En 1907, Mme Morin la directrice et ses adjointes, Mme Kérivoal, Jeanne Hervé, Gabrielle Léost et Mme Campion habitaient sur place. Peu après, d'autres occupèrent les lieux comme  Marie-Françoise Pillon (en 1908), Mme Le Thinévez (1908), Marie-Françoise Huet (1913) qui deviendra par mariage Mme Bellebon, Mme Hervé (1914), Mme Le Blays (1914)...


Nomination de Mme Pillon. 1908

 

Le succès de l'école est immédiat et l'effectif atteint en 1906 très rapidement 300 élèves. Cela explique le retour en 1907 de trois classes dans les locaux laissés vacants rue de la Garaye.

En juillet 1907, les résultats au Certificat d’Études ont de quoi impressionner : 25 jeunes filles de l'école Chauffepieds sont reçues.


Certificat d'études. Résultats 1907

L'immeuble est acquis aux enchères par la Ville en novembre 1907 pour la somme de 21 000 francs. Peu d'aménagements seront faits pour améliorer les locaux mais en 1913, la Mairie accepte de construire un préau extérieur, comme cela avait été envisagé dès 1905. 


Photo aérienne avec la vue sur la cour et le préau. Archives départementales 26 Fi 078

 

Sur la carte postale ci-dessous, ce n'est pas la très belle vue aérienne sur l'église Saint-Sauveur qui nous intéressera, mais le bâtiment de l'école Chauffepieds sur la droite de l'image.

 


Sur cette autre carte postale ci-dessous, voici une vue très différente, prise du côté Lanvallay, avec sur la gauche l'église Saint-Sauveur et tout à fait à gauche le bâtiment de l'école Chauffepieds.


 

L'école pendant la Guerre 14-18

Dans une salle de l'école, à partir de février 1915 des ouvrières cardent la laine et font des couvre-pieds pour l'armée. Pendant la Guerre 14-18, les écolières mènent des actions en faveur des soldats. Elles vont pour cela utiliser leurs connaissances en couture.

Le 23 décembre 1914, la directrice de l'école, Mme Morin, informe le maire qu'elle a fait parvenir un lot de lainages comprenant 22 cache-nez, 2 passe-montagne, 1 paire de chaussettes, 1 paire de poignets. D'autre part une somme de 22,85 francs a été recueillie.

23 décembre 1914. Courrier de Mme Morin. Archives municipales

Les 23 et 24 mai 1915, des élèves participent aux journées du Secours National organisées pour les veuves et les orphelins, pour les réfugiés et  les populations des départements envahis. Elles portent un brassard et possèdent une carte d'identité de vendeuse ; elles vont ainsi solliciter la générosité des dinannais.

Archives municipales de Dinan

 

L'opération se renouvelle pour la journée des orphelins le 27 Juin 1915. Cette actions touchant particulièrement les enfants et les familles sera renouvelée tous les ans ainsi que les quêtes pour l'Emprunt de la Défense nationale (1). 


11 novembre 1916 L'éclaireur dinannais


Pour plus de précisions, lire l'article sur  Les écoles pendant la Guerre 14-18 en cliquant ici


1917. Prix de la Défense nationale. Archives municipales

 


Des transformations dans l'école

En janvier 1921, une colonne de gaz est installée à l'étage supérieur pour les logements. 

En 1921, trois enseignantes et leur famille vivent à Chauffepieds : Charlotte Hervé, son mari, adjudant au 10ème Régiment d'artillerie et leurs deux enfants ; Marie-Françoise Pillon (portrait ci-dessous) seule avec ses deux enfants, son mari Pierre, instituteur à l'école des garçons étant mort au combat en 1917 ; Marie Le Gallais, son mari Lieutenant au 10ème Régiment d'artillerie et leur enfant. 

 


 

La traditionnelle photo de classe nous permet de voir les extérieurs de l'école (ici le préau), d'identifier les élèves et de connaitre le visage des maîtresses, comme en 1928 avec Mme Bellebon assise et avec Mme Leclec'h sur la droite.

Année  1927-1928.  Primaire, classe de Mlle Leclerc'h et Mme Bellebon

En commençant en haut à gauche.

3ème rang : 7 Antoinette Busquet 8 Madeleine Olivier

2ème rang : 18 Micheline Mauvielle 22 Mlle Leclerc’h 

1er rang : 26 Mme Bellebon 28 Alice Brandily 29 Henriette Brandily 30 Suzanne Thirel

 

Classes Chauffepieds Mme Bellebon et Mme Leclerc'h. 1927-1928

 

Un peu avant les années 30, les cours de gymnastique se déroulent dans la cour sous la conduite de M. Jézequel, les leçons de chants avec Mme Bellebon qui s'accompagne à la mandoline, les cours de travail manuel où l'on fait des abécédaires, le poêle entretenu par l'élève de service, l'éclairage au gaz dans la classe, les robes noires des maîtresses, les cours de catéchisme où les élèves arrivent en retard  parce que l'institutrice ne se gêne pas pour faire traîner la leçon... (2)

Madame Buisson-Tardivel se souvient : "Au printemps il y avait des tilleuls superbes dans la cour d'entrée et à la fin de l'année scolaire, la récompense suprême, la sortie des classes, nous allions à Saint Enogat". 

 


Les années 30

Au moment du Front populaire, la querelle avec le curé est encore plus vive : les cloches sonnent pour appeler à la messe et ce n'est qu'à ce moment là que l'institutrice donne les devoirs. Alors c'est l'Abbé Villalon qui sonne les cloches des filles de Chauffepieds quand elles arrivent enfin! Mais il y a aussi en hiver la fumée qui envahit la classe quand le bois est humide ; au printemps les grands tilleuls superbes dans la cour d'entrée et en fin d'année, la récompense suprême, la sortie en train pour Saint Enogat.(3)

A la rentrée 1935-1936, le Cours complémentaire de jeunes filles qui fonctionnait à Chauffepieds et au collège de jeunes filles (rue Broussais) est déplacé dans la villa Pax. 


13 juillet 1934 Union malouine et dinannaise

 

6 juin 1935. Demande de fournitures. Archives municipales


Fournitures scolaires 1935. Archives municipales
 
 
En décembre 1935, la directrice Mme Drouot et toutes les élèves de l'école Chauffepieds sont félicitées par le Comité départemental de défense contre la tuberculose.

6 décembre 1935 Ouest-Eclair

 

Ci-dessous, photo Ecole Chauffepieds 1936, transmise par Jeanine Chantrel

4ème rang : 1 ? 2 Annick 3 Mlle Loisel, Th Lemoine 4 Geneviève Menier 5 Francine Bertrand 6 Mlle Degrenne 7 Mlle Godard 8 Marcelle Chauvel 9 Léna Monchon

3ème rang : 1 ? 2 ? 3 Marie Tardivel 4 Mlle Belin 5 ? 6 Mlle Prodhomme 7 Colette Coufra 8 Jeanne Verbert 9 Marthe Geslin

2ème rang : 1 Jeannine Rivière 2 Mlle Degrenne 3 Madeleine Esneault 4 Mlle Samson 5 Annick Crochais 6 ? 7 ? 8 Christiane Nutalle 9 ? 10 Alice Le Dû 11 Micheline Robille (10 et 11 tout à fait à droite de l'image)

1er rang assises :  1 Madeleine Le Chaix 2 Mlle Labbé 3 Jacqueline Lucas 4 Denise Gautier 5 Simone Gallais 6 Pierrette Dubois 7 Jeannine Chauvin 8 ?

 

Chauffepieds 1936. Photo Jeanine Chantrel

 

Une nouvelle classe est ouverte en octobre 1937, le maire Michel Geistdoerfer est allé jusqu'au ministère pour appuyer sa demande.

14 octobre 1937. Le Dinan Républicain

 

Les filles de l'école Chauffepieds sont bien préparées au Certificat d'études. Elles vont encore le prouver en 1939.

Registres du Certificat d'études. Archives départementales

Une directrice très investie dans les années 30-40, Mme Louise Drouot

Pendant cette période des années 30-40, attardons-nous sur le parcours de Louise Drouot, la directrice.

Madame Drouot, de son nom de jeune fille Louise Marie Lariven, est née le 29 mai 1889 à Lanvollon. Elle effectue sa formation à l’école normale de Saint-Brieuc du 1er octobre 1905 au 31 juillet 1908. Son premier poste est à Languédias où elle exerce comme adjointe du 1er novembre 1908 à septembre 1913...

Dossier personnel. 1945 Archives départementales

 

Louise Lariven se marie le 20 janvier 1914. Le couple aura trois enfants, Marie-Louise née le 23 février 1917, Louise-Jeanne née le 20 juin 1920 et Jean-René né le 25 juillet 1925. 

Elle exerce par la suite comme directrice à Lanvollon avant de devenir directrice de l'école Chauffepieds à Dinan, une école à 8 classes, le 1er octobre 1934 et elle y restera jusqu’en 1945.

 

Dossier personnel. 1934 Archives départementales

Arrivée à Dinan elle remplace Mme Brebel et habite dans le bâtiment de l'école Chauffepieds comme plusieurs de ses collègues. 

Elle est inspectée le 16 décembre 1934, peu après son arrivée, mais l’appréciation est déjà très favorable : 

« Mme Drouot dirige sa classe avec une ferme douceur. Fort bonne institutrice, elle sait exposer une leçon, la charpenter, dégager l’essentiel. Elle a une classe alerte où l’interrogation ne cesse pas…. D’autre part Mme Drouot sait diriger son école avec beaucoup de tact… Enfin, Mme Drouot s’intéresse activement à la renommée de son école et participe aussi activement à toutes les œuvres post-scolaires ». 

 

Dossier personnel. 1934 Archives départementales

En 1936, l’école est passée à 9 classes, une nouvelle inspection met en avant les mêmes qualités et l’inspecteur insiste sur le fait que « plus une école est importante, plus elle demande une organisation méticuleuse ». L’inspecteur fait confiance à la directrice : « Vous avez l’estime de votre personnel, cela vous est donc fort aisé à réaliser ». 

En 1937, Charles Drouot, retraité, 55 ans, mari de Louise, décède, Mme Drouot se retrouve veuve avec 3 enfants…(annonce dans Ouest-Eclair du 2 février 1937)

En 1938, Louise Drouot exerce au Cours supérieur première année. 

En 1939, l’école a toujours 6 classes primaires et 3 classes de cours complémentaires.

En 1940 Mme Drouot doit demander une dérogation pour continuer d’exercer car les lois du gouvernement de Vichy la poussent à être en retraite anticipée. Sa situation de veuve avec deux enfants à charge est prise en compte et lui permet de continuer de travailler.

Comme les autres fonctionnaires Mme Drouot doit obligatoirement signer un document attestant qu'elle n'a jamais fait partie de la franc-maçonnerie, une organisation dont veut se débarrasser le gouvernement du maréchal Pétain.


Dossier personnel. 1941 Archives départementales

 

Elle reçoit la Médaille de bronze de l’enseignement en 1943. Madame Drouot fait valoir ses droits à la retraite et quitte l’enseignement le 1er octobre 1945.

Les bons résultats des élèves de Chauffepieds et la bonne réputation de l'école doivent beaucoup à cette époque à cette directrice.


L'école pendant la deuxième Guerre mondiale

Malgré l'occupation allemande, les écoles continuent de fonctionner comme elles le peuvent. Les classes de Certificat d’Études préparent à l'examen. L'école Chauffepieds est d'ailleurs connue comme centre de passage de cet examen.

En 1943, les institutrices doivent indiquer à l'administration où est leur lieu de résidence pendant les vacances scolaires.

1943. Archives municipales

Dans les années de l'Occupation, on poursuit la tradition de la photo de classe.

Ci-dessous. 1942. En commençant en haut à gauche.

4ème rang : 2. Lecuyer Colette,  3. Degrenne, 4. Bouvier,  5. Jan, 6 Pierre, 7. Gisèle Daniel, 8. Claude Derrien.

3ème rang :  1. Prudhomme Georgette, 2. Lecuyer Michèle, 6. Mireille Monet, 7 Durand, 8. Pincemain,  9. Gergon Marie-Thérèse, 10. Lemerdi

2ème rang :  1. Deniau, 2 J. Lorre, 3. Michelle Caillet, 4. J. Boivin, 5. Annick Casanova,  6. J. Desprée, 7. Colette Juhel, 8. Y. Leforestier, 9. Michèle Eliot

1er rang :  1. Marie-Thérèse Brandily, 3 Menard, 5 Caillebotte, 6. Ginette Forget, 7. Le Guen

 

Ecole Chauffepieds 1942

Ecole Chauffepieds 1942. Classe de Certificat d'Etudes. Photo Mme Thomas



Ci-dessous. 1942. Certificat. En commençant en haut à gauche.

3ème rang : 1  Renée Jardin 2 Marie-Thérèse Clair  3 E. L’Hermitte 4 Juliette Justi

2ème rang : 5 Suzanne Le Tiec  6… 7 Simone Bricault 8 Renée Nicolas 9 Denise Renault 10 Simone Le Dû 11… 12 Martha Spari 

1er rang : 13 Claudine Colin  14 Jeanine Stevens 15 Jeanine Salmon 16… 17 Simone Lemonnier 18 Madeleine Pailloux 19 Annick Gilbert 20… 21 Denise Le Corre 22… 23  Godot 24… 25…  26 Odette Le Dû


Ecole Chauffepieds 1942. Classe de Certificat d'Etudes. Photo Mme Thomas


En 1943, les effectifs de l'école de filles de Chauffepieds atteignent 212 élèves, ce qui est beaucoup plus que l'autre école publique de fille de La Garaye qui ne totalise que 128 élèves.

Archives municipales de Dinan
 


Pendant la 2ème Guerre mondiale, en 1944, quatre institutrices habitent à l'école Chauffepieds : Mmes Drouot, Bellebon, Le Gallais, Ruellay... Mme Thomas logeait rue Even et Mme Le Maître rue Chateaubriand. 

Mme Bellebon a consigné ses impressions durant cette période.

Mme Bellebon en 1928
 

Des moments forts sur la Libération de Dinan en 1944 sont particulièrement intéressants à propos des écoles. 

Par exemple les élèves sont absentes parce que toutes sont parties au jardin anglais « pour voir les allemands qui mettent en batterie des mitrailleuses ou des canons » ; le 3 août, « les habitants de l'école Waldeck étaient réunis dans les abris de la cour »... Après les bombardements, le 7 août : « La cour de l'école est jonchée de débris de verre.. » (4) 

 

1945-1946 Chauffepieds. Photo de Mme Thomas


Le personnel enseignant, de La Garaye à Chauffepieds

Les maîtresses passaient souvent de l'école des filles de la rue de la Garaye à celle de Chauffepieds. Ce sera par exemple le cas de deux directrices, Mme Leclerc'h, à la Garaye de 1907 à 1921 puis à Chauffepieds de 1921 à 1930 ou plus tard de Mme Jeannine  Koskas (née Eskenazi) à Chauffepieds primaire de 1964 à 1971 puis à La Garaye primaire de 1971 à 1976. Mme Huet, mariée plus tard avec M. Bellebon passera aussi de la Garaye à Chauffepieds.

Logements à Chauffepieds. Archives départementales. Recensement 1946, vue 123

Les années 50

A la rentrée 1950, un cours d’enseignement ménager et agricole ouvre à l’école Chauffepieds. Au terme de leurs études en primaire, les élèves peuvent obtenir le Certificat d’Etudes agricole et ménager. L’ouverture du premier cours est fixée le samedi 14 octobre 1950.(Ouest-France 4 octobre 1950).

On peut se demander si les grandes élèves de la photo de classe ci-dessous appartiennent à cette nouvelle section ? 


Photo 1950-1951 Ecole Chauffepieds. Photo transmise par Mme Robert

3ème rang : 1 Pincemin Maryvonne 2 ? 3 Menard 4 Raymonde Quintin

2ème rang : 1 A. Fixe ? 2 Caillebotte  3 Marie Thérèse N 4 ? 5 Arlette Bernardeau

1er rang :  1 Josiane ? 2 Annick M… 3 Menard 4 Gisèle Grin 5 Annick Grin

 

Ecole Chauffepieds. Année 1950-1951 Photo de Mme Robert


En 1955, le concours de la Meilleure ménagère  du Pays de Rance se déroule au collège des jeunes filles de Dinan rue Broussais.

Les épreuves étaient réservées aux élèves des cours ménagers de la ville et des environs. Des élèves du Cours postscolaire de l’école Chauffepieds y participaient.

Dans la matinée les jeunes filles devaient cuisiner des paupiettes alsaciennes, effectuer une reprise aussi peu visible que possible d’une pièce de tissu et repasser une taie d’oreiller.

Mme Guesnier, directrice du cours de Chauffepieds, était présente pour observer le travail de ses élèves.


16 septembre 1955. Ouest-France

Les années 60-70, la mixité à l'école

Dans la presse locale, on trouve la trace d'un "Cours ménager agricole intercommunal", ouvert en 1961 à Chauffepied, et dont la directrice est Mme Guesnier. (Ouest-France 16 septembre 1963). C'est sans doute une autre appellation du cours qui existait déjà dans les années 50.

Gilles Koskas, fils de la directrice Jeannine Koskas, se souvient de ce cours ménager :

« Il y avait aussi une classe "d'école ménagère" au rez-de-chaussée du bâtiment, chose impensable à notre époque. On y enseignait aux filles à se comporter en bonnes ménagères. Il y avait donc des machines à laver et des tréteaux de repassage, sans compter une bonne odeur de lessive qui se mêlait aux odeurs de craie ».

Protège-cahier années 30. Collection RF

Les anciennes élèves se souviennent dans les années 60 des noms des maîtresses : Mme Lebreton (née Stenou), Mme Heuzé, Mme Mahé, Mme Hervé, la directrice puis Mme Koskas...

La municipalité décide régulièrement de petits travaux d'entretien comme en 1972 où trois classes reçoivent un revêtement de sol et les peintres sont refaites dans le réfectoire et dans les classes.

En 66-67, classe de Mme Koskas. Photo de Micheline Le Bras, née Allée, avec ses amies Josette et Nelly. Publication sur le forum Facebook "Tu es de Dinan si..." 2022

Boite à souvenirs


Christine Dos Santos est une ancienne élève de l'école Chauffepieds dans les années 60. Elle ouvre pour nous sa "boite à souvenirs" :
« On brodait nos napperons tous les ans pour la fête des mères au pied de quelques marches, à l’ombre d’un lilas... Il y avait également des arbres au fond de la cour... On avait peur des gars d’Honoré-le-Dû ; les jours de neige, ils nous attendaient avec des boules de neige où ils avaient introduit des cailloux... On avait peur de la maîtresse du Certificat... »


"A Noël on passait dans toutes les classes pour voir les décorations et on offrait un cadeau à la maîtresse. A 4h on avait une petite bouteille de lait qu'on faisait réchauffer sur le coin du poêle à bois".

Nicole Michel, années 60, témoignage dans le forum "Tu es de Dinan si...", le 7 janvier 2021

 

Les effectifs

En 1965, les effectifs de l'école de filles de Chauffepieds atteignent 120, ce qui est moins que les autres écoles publiques de filles comme La Garaye (151) et Les Fontaines (160)

 

Photos de classes 1966-1967

On portait la blouse à l'école, comme on le voit ci-dessous sur cette photo du CM2 de l'année scolaire 1966-1967, publiée sur le site Copains d'Avant par Marie France Namouric (Garnier) et complétée par Christine Aubry et Catherine Toquet.

1967 Classe de CM2. Photo de Marie-France Namouric (Garnier)

 

Ci-dessous, photo publiée par Marie France Namouric (Garnier)

 1967 CM2 Chauffepieds


1er rang : ?, Monique Denoë, Marie-France Garnier, Jocelyne B, Christine Mordelle, Christine Aubry
2e rang : Françoise Graviou, Martine Boivin, Françoise Désagneaux, Marie-Paule Bellebon, Nadine Houdusse, Catherine Heuzé.
3e rang : Catherine Toquet, Chantal Gautier, Martine Rebours, Josiane Siquot, Marie-Line Aubry.

(merci d'utiliser le formulaire de contact pour rectifier ou compléter

Chauffepieds 1967. Photo Régine Coupé-Mazier.

Ci-dessus, photo publiée sur le Facebook « Le Pays de Dinan d’autrefois » en août 2022 par Régine Coupé-Mazier.

 1967  Chauffepieds, classe de Mme Heuzé

3e rang en haut à gauche : Régine Coupé-Mazier, Rachel Le Carantois, Monique Colas, Joëlle Lefort, Catherine Lecorvaisier, Francine Bertrand, Catherine Bignon, Brigitte Blain, Françoise.?

2e rang : Nadine Reusse, Laurence Caron, Brigitte Guérin, Yvette Bernard, Sylvie Busmet, Brigitte Delabrosse, Armelle Lebour, 

1er rang : Julienne Léfondré,  Marie-Pascale Gérard,..??, Françoise Poulain, Eliane Aubry, Nadia ?,Françoise Lebreton, .., Andrea Maugère, Françoise Levrel.

 

1967 Chauffepieds. Classe Mme Koskas, à droite

Ci-dessus, photo publiée par Josette Creton sur "Le pays de Dinan autrefois", janvier 2024

1er rang en partant de la gauche : 1Jacqueline (ou autre prénom) Comereuc, 2 Édith le Dû , 3 Marie-France Bertrand , 4 Maryvonne Paul , 5 Maguy Richard , 6 Nelly Menier , 7 Josette Boutier (Creton), 8 Mme Koskas
2ème rang : en partant de la gauche 1ere ? 2 Claudine Leguluche , 3 Marie-Thérèse Bernard , 4 Micheline Allée, 5 Marie-Madeleine Ferrand, 6 Evelyne Bernard , 7 Annie Cormao, 8 Elisabeth Bézie
3ème rang : 1 Brigitte Méléard , 2 Evelyne Blot , 3 Françoise Perrot, 4 Michèle Bellier .

Noms transmis par Maryvonne Quemerais et complétés sur le forum. 

La mixité 1971

En juin 1971 la mixité intervient dans l'école et les filles partent alors à Honoré-Le-Dû dans les mêmes classes que les garçons. Des institutrices de Chauffepieds sont nommées en septembre 1971 à l'école Honoré-le-Dû comme Marie-Josèphe Lebreton et Georgette Mahé.

 

La démolition de l'ancienne école

En raison de sa vétusté, tout le bâtiment a été vidé, y compris le grenier où étaient entassés des archives de l'école et différents objets de toutes sortes. Gilles Koskas, dont les parents habitaient l'immeuble se souvient :

"Dans le grenier on trouvait des cahiers qui dataient des années 1900, des masques à gaz, des vieilles plaques photos sur verre, des inscriptions de soldats sur les murs et même des obus qui avaient échoué là je ne sais comment."

Le bâtiment des frères de Ploërmel est finalement détruit pour laisser la place au foyer Yves Blanchot construit en 1981. 


Un peu avant la démolition de l'immeuble des frères de Ploërmel. Photo Yves Blanchot transmise par Pascal Destouches. Archives municipales


Démolition de l'immeuble des frères de Ploërmel. Photo Yves Blanchot

 

Après la démolition de l'immeuble des frères de Ploërmel. Photo Yves Blanchot

La résidence Blanchot en construction

 

 

La maternelle Chauffepieds. 1966-1996

Par la suite, les dinannais connaîtront sous l'appellation "Maternelle Chauffepieds", l'école située sous l'école Honoré-le-Dû. Cette école fonctionnera de 1966 à 1996. 

L'école Diwan intègrera les locaux laissés vacants de 2001 à 2005.

L'école maternelle, au niveau inférieur de l'école Honoré-le-Dû (photo R. Fortat)

 

Les enfants de l'école maternelle Chauffepieds profitent de la proximité de la maison de retraite pour aller rendre visites aux anciens. Mme Maillard est à la tête de l'école pendant cette période.

1993 15 janvier Ouest-France

Le Pin's de l'école. Photo Maryvonne Durand

Mais en raison de  la baisse constante des effectifs depuis 1988 dans les écoles publiques (545 élèves en moins en 10 ans), une première restructuration des écoles en 1996 est menée sous le mandat de René Benoit par l'adjoint aux affaires scolaires Didier Lechien. Cela conduira, dans le centre-ville, à la disparition de l'école maternelle Chauffepieds.
 

Mme Paillet-Brault est la dernière directrice en 1996. Les élèves rejoindront ceux de La Garaye retrouvant ainsi, presque un siècle plus tard, l'école qui avait été liée à sa création. 

 

L'emplacement de l'ancienne maternelle Chauffepieds de nos jours


Vue aérienne, à droite l'école et la cour de l'école 


Il est bien difficile aujourd'hui de se faire une idée d'où était l'école maternelle ! Tout a disparu mais l'école se situait sur cette partie des extérieurs du parking sous-terrain de l'esplanade.

L'école se situait à cet endroit (photo R. Fortat)


Notes

(1). Union Malouine et Dinannaise 15 mai 1915 et 7 juillet 1915 L'éclaireur dinannais

(2). D'après le témoignage de Mme  Alice Leport, née Brandily, élève à partir de 1927, archives de l'école

(3). D'après le témoignage de Mme Buisson-Tardivel, élève de 1934 à 1939, archives de l'école

(4). Le pays de Dinan 2014. Extrait du journal de Mme Bellebon annoté par Diane Moore

 
Sources

Archives municipales : dossiers 1718, 1729, 1738, 2051, 2058, 2062...

Les photos de la destruction des bâtiments ont été tirées à partir des diapositives du maire M. Blanchot (archives municipales)

Archives départementales : dossiers 1 T 173, 178, 179 (créations d'écoles) ; 1092 (plans) ; 1 Z 123 Fonds de la sous-préfecture de Dinan, affaires scolaires ; Photo aérienne avec la vue sur la cour et le préau, 26 Fi 078

Registres matricules des écoles

Bibliothèque municipale : Union Malouine et Dinannaise

Entretiens et correspondances avec d'anciennes élèves et avec Gilles Koskas.

  

Pour en savoir plus sur l'école Chauffepieds
 
Lien pour accéder à des documents sur les événements à l'école Chauffepieds, cliquer ici

Lien pour accéder à des photos de classes de l'école Chauffepieds, cliquer ici

Lien pour l'album photos sur le bâtiment de l'école Chauffepieds, cliquer ici


Lien pour accéder aux Certificats d'Etudes. Ecole Chauffepieds, cliquer ici

Témoignages d'anciennes élèves sur l'école Chauffepieds, cliquer ici

Lien pour accéder au site "Copains d'avant" Ecole Chauffepieds Dinan, cliquer ici
 
 
 
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Ci-dessous, photo de classe Chauffepieds, année inconnue...


 

Classement par ordre alphabétique d'institutrices de l’école Chauffepieds de Dinan.

 
Bellebon Marie-Françoise (née Mlle Huet) 
Mme Bellebon est née le 16 novembre 1890 à la Chapelle Blanche (22).
Marie Bellebon est arrivée de l'école de la Garaye à Dinan en 1913, elle se marie le 31 décembre 1913 avec Pierre Bellebon,  instituteur à l’école des garçons de Dinan. Dans les témoins de son mariage, on note la présence de ses collègues Eugène Blanchard, Charles Huet, Gabrielle Lecanuet...
Leur fils Roger, va naître le 23 juillet 1915 (et M. Honoré Le Dû est le témoin sur l'acte de naissance).
Mme Bellebon était encore en activité en 1944.
Elle est décédée le 11 juillet 1973 à Dinan et habitait rue Lesage.
Article complet en cliquant ici



Marie Brebel, née Milin
Marie Milin est née en 1878 à Brest. Elle épouse François Cabaret, instituteur à Plumaugat au début des années 1900. Elle aura deux enfants avec son premier mari puis elle épouse (en 1929?) Joseph François Brebel, né le 18 novembre 1890 à Plouër.
Mme Brebel remplace Mme Leclerc'h au moment de son départ en retraite en 1930. Le recensement de 1931 nous apprend qu'elle habite dans le logement de fonction au 2 rue Chauffepieds avec son mari et aussi la fille de Mme Brebel, Simone Cabaret née le 17 mars à Plumaugat, comptable en 1931 et Jean Cabaret, né en 1917 à Plancoët. 
Marie Brebel restera en poste jusqu'en 1934 où elle est remplacée par Louise Drouot. Joseph Brebel décède en 1935.
 
Mme Sidonie Briand, née Huet
Sidonie Huet est née le 23 août 1893 à la Chapelle-Blanche (22), elle s'est mariée avec Émile Briand, instituteur.
Nomination en septembre 1945 à Chauffepieds.
Mme Briand est décédée le 3 juillet 1993 à Dinan.
Fiche Généanet établie par Guy Dartois en cliquant ici
 
 
Mme Buny
En 1906
Remplace Mme Le Tinévez

Mme Campion
En 1907

Mme Chardevel Marie-Thérèse
1967-1972 (puis école Broussais)
 
 
Lucienne Coadou, née Hubert
Lucienne Hubert est née le 12 mars 1906 à Pouancé dans le Maine-et-Loire (49). Elle suit la formation d'institutrices à l'Ecole normale de l'Aisne en 1923. Puis elle enseigne à Château-Thierry en 1935. C'est là où elle rencontre son futur mari, François Coadou, dans une réunion syndicale. Elle se marie avec François Coadou le 5 octobre 1935 à Perros-Guirec.
En 1938, le couple décide de quitter l'Est de la France et de venir en Bretagne, ils s'installent à Saint-Gilles-Pligeaux. Puis Lucienne Coadou enseigne à Pleslin et à Plouasne (en 45).
Mme Coadou devient directrice en 1945 à Chauffepieds et le restera au moins jusqu'en 1958. Elle décède à l'âge de 80 ans, le 28 décembre 1986, à Pouancé.
 
Son mari, François Coadou, était libraire à Dinan 5 rue de l’Horloge.
Originaire de Paimpol et installé à Dinan depuis la fin des années 40.
M. Coadou avait été lui-même instituteur entre 1916 et 1941, et syndicaliste (en poste à Kérity-Paimol en 1920, à Blérencourt en 32-33, à Fère-en-Tardenois en 1935). Il fut révoqué sous l’Occupation.
M. Coadou était également écrivain, sous le nom de Pierre Omnès. On lui doit des livres sur la Bretagne comme « L’appel des flots » ou d’autres qui abordent le pacifisme et des questions sociales comme dans « La Meule » en 1934, « Balles perdues », ou « Cantegrive » en 1968…C’était un personnage de la vie dinannaise, depuis 1957 environ où il avait ouvert sa librairie. Un endroit où régnait « l’ordre dans le désordre ».
D’après des articles de Ouest-France 11 juillet 1968, 13 septembre 1974, 19 janvier 1979.
 
Lucienne Coadou, née Hubert, fiche sur Généanet, cliquer ici
François Coadou, fiche sur Généanet, cliquer ici 




 
Mme Coignard
épouse de M. Coignard, instituteur à Dinan
 

Mme Daniel, née Lamill
maintenue en septembre 1945 (source Ouest-France 6 septembre 1945)
 
Mme Deberge
Vers 1934, "petite classe", d'après les témoignages, plus jeune, plus souriante, portant des couleurs bleu-ciel ou rose... 

Mlle Delépine Angèle
Angèle Delépine est née à Bécherel le 24 août 1887. Elle effectue sa formation d'institutrice à l'Ecole Normale de Saint-Brieuc (où sa soeur Marie Louise est professeur)  de 1903 à 1906 puis elle est nommée à l'école de Quintin de 1906 à 1909. Elle est nommée titulaire à l'école de filles de Chauffepieds à Dinan le 11 juin 1909.
Elle habite à l’école Chauffepieds (recensement 1911); Mlle Delépine décède le 13 février 1912 à l'âge de 24 ans et elle est remplacée par une stagiaire Mlle Lecanuet, normalienne.
 
Sources : dossier administratif individuel numérisé aux archives départementales et site Généanet (fiche Angèle Delépine)




Mme Doray
En 1906
Remplace Mlle Ollivier

Mme Louise Drouot, née Lariven (voir le portrait détaillé dans l'article)
Louise Marie Francine Drouot est née le 29 mai 1889 à Lanvollon, elle se marie le 20 janvier 1914 avec Charles Drouot ; elle devient directrice de l'école Chauffepieds à Dinan de 1934 à 1945. Elle est décédée le 29 mars 1967 à Pontoise (95).
Sources : Généanet, cliquer ici


Monique Gaudin
Née à Dinan
En 1963-64
nommée le 22 juin 1964 à l'école des Fontaines à Dinan
 
 
Mme Gumiel Michèle
1979 et avant, enseignera ensuite à La Ruche.

Mme Guyomard
En 1906 (ou janvier 1907?), vient de Merdrignac
Remplace Mlle Ollivier

Mme Hautière
Maternelle en 1972

Mme Hervé
En 1962, directrice.
 
 
Mlle Hervé Jeanne (voir Mme Le Blays).
En 1907
 
Mme Hervé Charlotte, née à St Jean d'Angély
En poste en 1921 (recensement), marié avec M. Hervé Robert, adjudant au 10e Régiment d'artillerie, deux enfants nés à Dinan : Raymonde née en 1914 et Roger né en 1915. 
Comme directrice retraitée, elle est nommée Officier de l'enseignement (23 novembre 1946 Ouest-France). 

 
Mme Heuzé
Mme Heuzé exerçait dans les années 60 (quand Mme Coadou était directrice) ; en 1967 elle avait la classe de CE1.

 
Mme Huet Joséphine, née Lecomte
Mme Huet était née en 1896. Elle exerçait dans les années 40, ainsi on apprend dans la presse qu'elle est maintenue en septembre 1945 (source Ouest-France 6 septembre 1945). Dans le recensement de 1946, elle habite dans un logement de fonction de l'école avec sa fille Jeannine, née en 1925. Elle est nommée Officier de l'enseignement en novembre 1946.

Mme Hydriol (née Gabrielle Maillard), épouse d'un instituteur mais elle n'était pas institutrice...
Le recensement de 1931 nous apprend que Gabrielle Maillard est née le 7 mars 1901 à Paris. Elle habite dans le logement de fonction au 2 rue Chauffepieds avec son mari Aimé Hydriol, instituteur, né en 1896 à Saint-Brice en Coglès. En 1931, le couple a deux enfants, Geneviève née à Pléneuf en 1923 et Jean, né en 1926 à Erquy.
Source : Acte de mariage, cliquer ici ; Généanet, cliquer ici
 
Mme Jeanne Léonie (née Robin Léonie, mariée en 1936)
en 1935

Louise Jacoutot (née Lardoux, mariée en 1934 avec Noël Jacoutot, militaire)
En poste à Dinan en 1935 et jusqu'en 1940. Lettre de Félicitations en 1937.
 
Mme Kérivoal
En 1907, remplacée par Mlle Le Thinévez

 
Jeannine Koskas
Jeannine Eskenazi est née en 1924. En 1946 elle habite rue du quai avec ses parents et ses deux soeurs Micheline et Pauline, également institutrices. Après son mariage elle prend le nom de Koskas.
Elle enseigne à l'école Chauffepieds de 1965 à 1971 dans la classe de Certificat d'Etudes pour les filles. Elle occupe le poste de directrice.
En 1967, elle avait la classe de CM1 d'après certains témoignages...
Elle deviendra la première directrice de l'école de la Ruche par la suite.
Article complet en cliquant ici
 
 
Mme Laurent
Classe de CP vers 1927 

 
Mme Laurent
En poste du 1er octobre 1946 au 30 septembre 1948 (retraite), directrice d'école à 10 classes (7 primaires et 3 cours complémentaire)
 
 
Mme Le Blay (née Jeanne Hervé)
Mlle Le Blay est née à Trélivan en 1885,  elle habitait à l’école Chauffepieds. On la trouve dans le recensement de 1911. Elle est mariée avec Théophile Le Blay, né en 1879 à Paimpol, militaire (fiche militaire en cliquant ici). Ils ont une fille, Madeleine, née à Dinan en 1908. 
Elle est partie en juillet 1914 dans le département de la Manche.

 
 
Mme Lebreton Marie-Josèphe (née Stenou)
En poste de 1965 à 1971.
Nomination à l'école Honoré-le-Dû en septembre 1971 au moment de la mixité


Le Calvez Josette
1976 à juin 1979 maternelle, Mme Le Calvez enseignera aussi à l'école Broussais en classe enfantine de septembre 1979 à 1996.
 
Mlle Lecanuet
Normalienne, nommée comme adjointe en début 1912 en remplacement de Mlle Delépine décédée (Ouest-Eclair 2 mars 1912).


Marie Le Gallais
Marie Le Gallais est née à Langueux en 1889. 
En poste en 1921 et encore en 1944.
Mme Le Gallais habitait à Chauffepieds dans les années 20 avec Odile, sa fille née en 1919 à Dinan et son mari, François Le Gallais, né à Langueux en 1889, Lieutenant au 10ème Régiment d'artillerie.

Mme Le Maître Madeleine (née Hervé)
vient de Léhon (1942)
En 1942 (octobre) jusqu’à 1954, départ le 17 septembre pour Les Fontaines Dinan.
 

Mme Le Tinévez
Etait en poste à Trélat-Taden en 1907 et arrive à Dinan en 1908 (10 Mars). Il pourrait s'agir de Eugénie Jeanne Le Tinévez, née le 10 avril 1885 à Saint-Gilles-les-Bois (22), mariée en juillet 1913 avec Alexandre Bucaille. On retrouve ensuite la trace de Eugénie Bucaille, institutrice à Carhaix, décorée des Palmes académiques en 1934. (sources Généanet et Ouest-Eclair)


Mme Leclerc’h Léonie
En 1921 directrice, vient de la Garaye, remplace Mlle Morin. Retraite en 1930. Elle habitait rue du Val de Rance. (Voir le blog sur l'école de La Garaye, ici )
 

Mme Léost Gabrielle.
En 1907, départ le 12 février 1911

Mme Leroy
Nomination définitive en septembre 1981
 
Mme Mahé Georgette, née Viot
Georgette Mahé était en poste dans les années 60-70, elle avait été nommée en 1960 et maintenue sur son poste en juillet 1961. Elle occupait la classe de CM2 en 1967. Elle est partie en 1971 vers l'école Honoré-le-Dû au moment de la mixité des classes.

 
Mme Maillard
Mme Maillard est devenue directrice de l'école maternelle de Chauffepieds, dans les années 90. Elle a ensuite trouvé un poste à l'école de la Garaye en 1999.
 
 
Marie Morin
de 1907 à 1921 ; directrice.
Marie Josèphe Morin est née le 22  mars 1862 à Erquy, dans une famille de laboureurs. A Dinan, elle vit à Chauffepiedsavec sa mère Anne Morin, née en 1831 à Erquy  (recensement 1911).

Mme Ollivier Marthe
Née le 18 avril 1888 
Départ vers la Garaye  le 10.07.1913
 
Mme Olivier
années 60 quand Mme Coadou était directrice, classe de CP en 1967.

Perrot Mireille
nommée provisoirement en 1970
 
Pillon Marie Françoise
Nomination à Chauffepieds en 1908 (16 Mars), vient de la Garaye
Mme Pillon restera toute sa carrière à Chauffepieds avant de prendre sa retraite. 
Voir la photo ci-dessous et le portrait complet en cliquant ici
 

Reverdy Mme
Nomination en septembre 1980, départ en septembre 81 pour l'école Broussais à Dinan.
 
Marie Ruellan
Marie Ruellan est née en 1891. Elle est en poste en 1944 et on trouve encore sa trace dans le recensement de 1946 où elle occupe le logement de fonction avec son mari, Francis Ruellan, instituteur né en 1897.
 
Mme Thomas, née Goascoz,
maintenue en septembre 1945 (source Ouest-France 6 septembre 1945)
 

Mme Tissandier, née Henry,
vient de Léhon, nomination septembre 1946, classe de CM2, encore en exercice en 1954 (photo de classe sur le site Copains d'avant)
 
Mme Traon
Epoque de Mme Koskas, Vautier etc.
Mme Traon était dans la classe à droite au rez-de-chaussée
 
Mme Vallée Eliane, née Tudal
classe maternelle, années 60-70, partira ensuite à l'école des Fontaines pour exercer en primaire à partir de septembre 1971.
 
Mme Vautier,
Vautier S, née Beaudoy, née à Tinchebray.
Titulaire en classe de CM.
Années 60.
Nommée en septembre 1966 à l'école primaire des Fontaines à Dinan

 
 
Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...




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7 commentaires:

  1. Bonjour, J'aimerais avoir accès à des photographies de l'Ecole Chauffepieds des années 70, l'époque où il ne restait plus beaucoup de classes. J'ai habité un an de Septembre 1974 à Août 1975. J'en garde un bon souvenir malgré la vétusté du logement. Merci

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    1. Chère Périne, j'ai publié tout ce qui m'a été transmis à Dinan sur l'école Chauffepieds et c'est vrai que pour les années 70 il n'y a pas beaucoup de choses. Peut-être que par le site "Copains d'avant" vous pourrez trouver? Merci pour l'attention que vous portez toujours pour votre ancienne école.

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    2. Mes parents et moi-même avons habité à l'école Chauffepieds du 1965 à 1971.
      Ma mère : Jeannine KOSKAS, était directrice de l'école et enseignait dans la classe du certificat d'études (pour les filles). Il y avait aussi une classe "d'école ménagère" au rez de chaussée du bâtiment, chose impensable à notre époque. On y enseignait aux filles à se comporter en bonnes ménagères. Il y avait donc des machines à laver et des tréteaux de repassage sans compter une bonne odeur de lessive qui se mêlait aux odeurs de craie. Je crois qu'il y avait des classes de cours élémentaires au 1er étage. Dans le grenier on trouvait des cahiers qui dataient des années 1900, des masques à gaz, des vieilles plaques photos sur verre,des inscriptions de soldats sur les murs et même des obus qui avaient échoué là je ne sais comment... Ma mère a part la suite été nommée 1ère directrice de l'école de la Ruche où elle restée jusqu'à sa retraite.

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    3. Merci infiniment pour tous ces renseignements et souvenirs aux odeurs d'enfance. Je pense magré moi à René-Guy Cadou. "Odeurs des pluies de mon enfance, derniers soleils de la saison..."

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    4. Bonjour,
      Merci pour toutes ces informations. C'est vraiment très intéressant. Personnellement, j'occupais avec mon mari un logement de fonction au dernier étage de cette école. Malheureusement, je ne retrouve aucune photo. Tant pis. Merci pour votre gentillesse.

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  2. Bonjour il me reste très peu de souvenirs auriez vous des archives des années 1954 -1957?ce. Bien cordialement

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  3. Malheureusement non, je n'ai pas d'autres archives que celles publiées sur ce site !

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