samedi 20 janvier 2024

Marie Talet (1884-1944), ancienne directrice du collège et de l'école Broussais à Dinan, Résistante et déportée

 

Marie Talet 1884-1944

Cet article présente de nombreux documents inédits sur Marie Talet, Résistante et Déportée, qui a assuré la fonction de directrice du collège de jeunes filles de Dinan de 1923 à janvier 1933, et qui, à ce titre, était également la directrice de l'école primaire intégrée au collège. 

Signature de Marie Talet

 

Marie Talet, un parcours exigeant et un esprit bien formé.

Marie (Georgette Charlotte) Talet est née à Bordeaux le 14 décembre 1884. Après avoir obtenu, à Bordeaux, un baccalauréat de Lettres modernes en 1902 et un autre de Mathématiques en 1903, Marie Talet est admise à l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres en 1905. 

Elle y est reçue brillamment au Certificat d’Aptitude à l’enseignement des Sciences. Elle devient ainsi professeure en 1908, elle a 24 ans. 

 

Certificat d'Aptitude à l'enseignement des Sciences. 1908.

Elle enseigne sa discipline au collège d’Epernay, pendant toute la période la Guerre 14-18 et jusqu’en 1921 puis elle exerce à Bergerac. C’est là qu’elle apprend sa nomination à Dinan pendant l’été 1923. Elle va y tenir pour la première fois la place de directrice de collège. Elle a maintenant 39 ans.

Marie Talet a une conscience professionnelle très forte, cela ne fait pas l’ombre d’un doute quand on consulte les nombreux échanges qu’elle a avec les différentes autorités. Elle se consacre totalement à la bonne marche de son établissement. 

 

Des années difficiles à Dinan

Mais Marie Talet, directrice d’un collège public, est une femme de convictions et une catholique pratiquante. C’est son point faible vis-à-vis de personnes qui voudraient lui nuire dans un contexte politique où les tensions sont fortes entre croyants et non-croyants. Et elle doit être irréprochable car le maire de Dinan ne lui fera pas de cadeaux ! Cet homme de gauche, reconnu pour son engagement en faveur de la ville de Dinan, ne cache pas qu’il est anticlérical, c’est son cheval de bataille. Il va livrer un combat sans merci contre Marie Talet. 

Le journal qu'il dirige, le Républicain, va devenir son bras armé pour mener cette lutte. Le ton du journal est volontiers agressif. De nombreux articles s’en prennent nommément à des personnes et le domaine de l’éducation est une cible de choix, un inspecteur en fera aussi les frais.

Pour prendre un peu de hauteur vis à vis de ces polémiques, reportons-nous quelques instants aux rapports dressés par les autorités académiques sur la directrice dans l’exercice de ses fonctions. Si quelques faiblesses sont évoquées, le ton général des inspecteurs exprime une réelle satisfaction.  En 1924, premier rapport d’inspection : « Directrice débutante, semble réussir […] Exerce une autorité aimable et ferme. » En 1925 : « A bien pris en main son établissement ; direction ferme et bienveillante à la fois… ». 

L’inspecteur général ajoute : « Elle a de la distinction naturelle, de la culture, du tact et sa conduite, dans le milieu difficile de Dinan, a été des plus adroites. Elle a de l’autorité dans la maison, elle fait preuve d’activité et même d’initiative. Elle apprécie bien son personnel qui lui témoigne en retour beaucoup de confiance. » En 1926 : « Maintient le niveau de son établissement par une direction éclairée. »

Pas de changements en 1927 : « Bonne directrice, extrêmement dévouée, qui est allée jusqu’à l’extrême limite de ses forces pour assurer le service malgré la pénurie de personnel (congés). » L’internat est bien tenu (contrairement à ce qui est avancé dans la campagne de dénigrement dans la presse).

En 1928 l’inspecteur d’académie continue de mettre en valeur Mlle Talet : « Directrice active, renforce son internat ». Le Recteur, de son côté, fait état de son inquiétude sur ce qui se passe à Dinan et met une note : « Menacée par une personnalité gonflée d’orgueil et de violence. Doit être protégée avec énergie ».  

 


Marie Talet part à Angers, la Résistance

Défendu par les uns mais attaquée par d'autres, voyant régulièrement son nom étalé dans la presse, elle se désole d’ être ainsi livrée en pâture au public. Le climat n’est plus respirable, alors pourquoi s’acharner ? Le collège de jeunes filles d’Angers l’attend et elle va marquer l’histoire de cet établissement.




 

Après 10 années passées à Dinan, ne supportant plus un climat trop hostile, Marie Talet part diriger le collège de jeunes filles d'Angers, nommé collège Joachim-du-Bellay en 1934. 

C'est là que, quelques années plus tard, elle est confrontée pendant la période de l'Occupation à des problèmes encore bien plus graves.  

1940 est l’année où son collège est envahi par les troupes allemandes et le début de différentes formes discrètes de résistance.

En 1941, alors que les conditions de travail sont particulièrement pénibles, les éloges du Recteur se font encore plus appuyés : « Il y a à la tête de cet établissement une directrice remarquable, d’une autorité et d’une activité rares. Elle s’intéresse à tout, suggère, organise. Mlle Talet est l’âme de son collège. » 

En 1942, l’Inspecteur, M.Barthélémy, est lui aussi admiratif : « J’ai rarement rencontré au cours d’une longue carrière, une personnalité de cette valeur ». On pourrait continuer à citer les remarques de ce genre de la part des autorités. Les nombreuses déclarations venant d’anciennes élèves louent l’attitude irréprochable et courageuse de la directrice « défendant son collège avec une dignité calme et ferme qui en imposait aux nouveaux locataires de la maison ». Ces témoignages sont rassemblés dans un livre qui retrace l’histoire de cet établissement. 

 

L'illustration ci-dessous est l'oeuvre du dessinateur Boz figurant Marie Talet aux portes du collège d'Angers. Les enfants accourent se mettre à l'abri car on distingue l'ombre menaçante des soldats nazis. Dessin paru dans l'édition de Ouest-France datée du 3 janvier 2021 dans un article de Calixte de Nigremont intitulé "Le Panthéon d'Anjou".



Une douzaine d'élèves, résistantes ou juives, seront déportées durant la guerre. Suzanne Landau doit la vie à sa directrice : « Au moment où les affiches jaunes antijuives ont commencé à fleurir, elle m'avait obtenu un laissez-passer à la mairie. Je suis partie à temps. »  

(cité dans Ouest-France du 17 octobre 2013)

 

 

L'arrestation à Angers 1943

Hans Dietrich Ernst, chef des SS du Maine-et-Loire, relève : « Dans ce collège de jeunes filles, s'est introduite une tendance anti-allemande qui s'est emparée non seulement des membres du corps enseignant mais s'exprime aussi dans l'enseignement aux élèves. » 

Dénoncée, Marie Talet est arrêtée le 5 février 1943 avec l'économe et  4 autres enseignantes qui avaient formé un groupe de résistance et aidaient des réfugiés et des jeunes filles d'origine juive. 

La directrice est accusée d'avoir un état d'esprit anti-allemand, d'avoir "des visées gaullistes" et de détenir de l'argent qui lui avait été confié par des familles juives.

A l'occasion d'une cérémonie en juin 2011 où  l'école Marie-Talet inaugurait une plaque en l'honneur,  Sylviane Marciset-Caron, nièce de Marie Talet raconte cette journée du 5 février 1943. 

Née en 1933, celle-ci habitait Paris avec sa mère, quand la guerre a éclaté. « Ma tante a proposé à maman de venir à Angers, où elle pensait que nous serions plus en sécurité. On a habité dans le logement de fonction, avec elle, jusqu'à ce que les Allemands nous délogent. »

Alors, toutes trois sont allées vivre rue des Quinconces. « Un soir, ma tante n'est pas rentrée. Ma mère m'a envoyée me coucher. Je la sentais tendue... » 

Marie Talet avait été arrêtée dans la journée... Elle n'a pas eu le loisir de revenir chercher des affaires.

Les agents de la Gestapo sont venus perquisitionner le lendemain. « Ils étaient en civil. Ils cherchaient de « l'or juif » dans l'appartement. » Les deux soeurs avaient bien caché des élèves juives mais « de l'or, non, il n'y en avait pas ! », assure Sylviane Marciset-Caron, revenue pour la première fois à Angers depuis 60 ans. 

 

Sylviane Marciset-Caron au centre. Photo Ouest-France

 

Une ancienne élève, Eva Gagneux, née en 1929, a fréquenté le lycée de jeunes filles Joachim-du-Bellay. Elle se souvient aussi du jour de l'arrestation : "Marie Talet était toujours en noir, avec un ruban autour du cou, elle m'avait conseillé de faire de l'Allemand, parce que c'était la langue des archéologues. Le jour où elle a été arrêtée, la surveillante est passée et nous a dit : on a enlevé Marie Talet, la classe continue. » (cité dans Ouest-France du 17 octobre 2013)

 

La déportation

Marie Talet est d'abord incarcérée à la prison d'Angers durant deux mois puis transférée au Fort de Romainville avant d'être déportée au camp de Ravensbrück six mois plus tard.

La directrice montrera un immense courage dans les dernières années de son calvaire. Par exemple, le soir de Noël 43 dans le stalag 122 à Compiègne, Marie Talet est l’instigatrice d’une incroyable surprise pour les 48 détenues de son baraquement sordide. Avec un petit groupe, elle a préparé une crèche avec les moyens du bord. A la fin, elles entonnent un cantique dont les paroles ont été modifiées pour exprimer les souffrances du moment et l’espoir qu’il faut conserver malgré tout. Après un moment de silence, Marie Talet crie un « Vive la France ! » qui est repris par toutes les autres détenues. C’est une belle illustration des valeurs défendues par Mlle Talet : la foi et l’esprit républicain.

Après différents lieux de détention, Marie Talet est déportée au camp de Ravensbrück. Elle n’y reste pas inactive puisqu’elle forme une organisation d’entraide des prisonnières avec d’autres femmes (notamment Emilie Tillon du groupe du Musée de l’Homme, mère de l’ethnologue Germaine Tillon). Lucienne Simier, l’économe du collège, miraculeusement rescapée de ce camp, décrit la vie dans cet enfer et le rôle admirable qu’y a joué Marie Talet. Elle passe son temps à consoler les plus jeunes. Beaucoup lui doivent la vie car elle les soutenait moralement et leur donnait la plus grande partie de ses colis. La maladie finit par l'emporter le jour de son anniversaire le 14 décembre 1944.

Sorties des camps, ses collègues, Mlles Simier, Letourneau et Mme James reviennent à Angers le 18 avril 1945. Lucienne Simier écrira un livre de témoignages.


Marie Talet dans son bureau.


Angers se souvient

La ville d'Angers a honoré la mémoire de Marie Talet à de multiples reprises lors de cérémonies, d'évènements et en donnant son nom à un groupe scolaire et une avenue. 


Peinture street-art d'Alain Guillotteau dans l'avenue Marie Talet à Angers.

 
Alain Guillotteau devant son travail avant le collage.

Entrée du groupe scolaire Marie Talet à Angers


Le 3 avril 2003, l'édition de Ouest-France rapporte que "dans le recueillement, au fil de chants, poèmes, chorégraphies, musique, des centaines de lycéens et leurs professeurs se sont souvenus. En présence de Lucie Aubrac, Jacques Barthélémy, préfet, Lise Neveux-Couëdy de la municipalité, Jean Rousseau, président national des combattants volontaires de la résistance et d'une quarantaine d'anciennes élèves, une plaque commémorative a été dévoilée :

 « Aux élèves et enseignants, dont le courage s'est affirmé dans leur volonté de résistance. A toutes celles qui furent victimes de l'oppression et de l'antisémitisme. Elles étaient vivantes, elles voulaient vivre. »

Les élèves rassemblés dans la cour du Lycée. Photo Ouest-France 3 avril 2003

 

Tout le lycée est mobilisé pour un devoir de mémoire. Sous le cloître de l'ancien grand séminaire, les mots justes et forts de Michel Rabouin, proviseur : 

« Qu'elle paraît évidente la liberté quand elle constitue notre quotidien... Pour que ces sacrifices ne soient vains. Pour que nous puissions sans honte interroger la mémoire de notre établissement, il nous appartient désormais, enseignants, éducateurs, parents, élèves de comprendre et porter ce message de liberté, de paix, de dignité humaine... L'héroïsme ne se décrète pas, il se vit, il se déclare au quotidien dans un contexte où il devient naturel. » ...

Et, infatigable, à 91 ans, Lucie Aubrac, l'institutrice-résistante qui témoigne trois fois par semaine dans des établissements scolaires, a lu cette phrase d'une femme du maquis devant le peloton d'exécution : 

« Je me considère comme une feuille qui tombe de l'arbre 

pour faire du terreau... »

Le souvenir des Résistantes du Lycée est aussi rappelé régulièrement, par exemple par l'infatigable Marie-Louise Triollet qui a multiplié les conférences sur ce sujet à Angers, par les expositions des Archives départementales du Maine-et-Loire, par Marie-Anne Guéry en 2015 dans un cycle de conférences sur "Figures de femmes dans l'histoire de l'Anjou"...

Dans le Lycée d'Angers un monument témoigne du sort qui a été réservé aux 3 déportées qui ne sont pas revenues des camps.

 "Que leur vie soit un exemple et leur mort un enseignement"

 

Monument au Lycée d'Angers.


Dinan reconnait l'héroïsme de l'ancienne directrice

A Dinan un premier article révèle le parcours dramatique et héroïque de l'ancienne directrice dans l'édition de Ouest-France du 24 mai 1945.

24 mai 1945 Ouest-France

On sait qu'un service religieux fut célébré à la mémoire de Mlle Talet dans l'église Saint-Sauveur en 1945. Le conseil municipal, toutes les sociétés dinannaises, drapeaux en tête, y assistèrent ainsi que les délégations de toutes les écoles laïques et libres. Dans une délibération du conseil municipal en date du 4 juillet 1945, il fut même question que le collège des filles prenne le nom de « Collège Marie Talet ».

Ses qualités étaient enfin reconnues au sein de cette assemblée municipale et le vote fut adopté à l'unanimité: « Vous savez que tout récemment nous avons appris la mort en Allemagne de Mlle Marie Talet, déportée politique, qui a, durant de longues années, dirigé avec autorité et compétence cet établissement. En hommage à sa mémoire et aux idées qu'elle a courageusement manifestées jusqu'au sacrifice de sa vie, nous vous proposons de donner son nom à notre Collège de Jeunes Filles ». 

L'idée était généreuse et noble mais, en fait, le changement de nom ne se concrétisa pas. Et l'on oublia Marie Talet...

 

Marie Talet toujours présente dans les mémoires à Dinan

Ce même article de 1945 refait surface au hasard de recherches menées sur l'histoire des écoles de Dinan en 2015. Des contacts sont établis avec des personnes d'Angers qui ont déjà constitué une documentation sur Marie Talet et le relais est établi avec le collège Broussais de Dinan avec le concours précieux de Cyrille Génestay, professeur d'histoire.

En 2016, un article consacré à Marie Talet, écrit par Richard Fortat, est publié dans Le Pays de Dinan.

En avril 2017, le collège Broussais de Dinan donne son nom à la salle de réunion du conseil d'administration. On ne peut que saluer cette initiative.

A cette occasion, les 165 élèves des classes de troisième du collège ont participé à un projet sur l'engagement : Ils ont rencontré deux anciennes résistantes, Marie-José Chombart de Lauwe et Anne Beaumanoir.


Marie-José Chombart de Lauwe à droite. Photo Le Télégramme.


Un peu avant l'inauguration, les élèves et les professeurs du collège Broussais ont pu rencontrer et poser des questions  aux historiennes, Micheline Neveu et Marie-Louise Triolet (professeures au lycée Joachim-du-Bellay) et à Richard Fortat qui avait mis cette histoire au jour.

Au cours de l'inauguration, la chorale des 6e, 5e et 4e a entonné quelques chants et Marie-Louise Triolet a dévoilé la plaque commémorative.

Marianne Abdellaoui, Zoé Bébin et Lucie Dumond, élèves de 3e, ont rédigé et lu un texte en public où elles évoquent les Résistantes qui sont venues à leur rencontre :

"Leur détermination à vouloir nous faire comprendre les horreurs qu'elles ont enduré nous a laissé perplexe : si le monde redevenait aussi injuste et cruel, orienté vers des idéologies racistes et exterminatrices, aurions-nous leur courage?


La salle Marie Talet du collège Broussais. Au fond M. Nicolas Hérissé. Photo RF 2015


Documents


Dossier du Service Historique de la Défense de Caen


Tous ces documents sont issus du dossier de Marie Talet conservé au Service Historique de la Défense de Caen. Ils ont été numérisés en novembre 2021 par Jimmy Tual, professeur d'histoire à Lamballe, que nous remercions vivement.

Références au S.H.D de Caen : AC 21 P 481026

1943 Romainville




Acte de décès dressé en 1946

1947

1948

1947

1947. Succession des biens de Marie Talet

Dossier concernant l'état civil de Marie Talet. 1946

Fiche établie en mai 1943 et revue en 1949

Fiche établie en mai 1943 et revue en 1949



1946 Services de l'état civil de Bordeaux


Certification du décès de Marie Talet par Mme Simier. 1946

Certification du décès de Marie Talet par Jeanne Letourneaux.



 

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Réactions

Le 5 décembre 2016, nous avions reçu ce courrier électronique de Marguerite Floc'h-Villard, écrit sous la dictée de son fils Jobig. Née le 12 avril 1912 et décédée en 2018 à presque 106 ans, elle avait passé sa courte de carrière de professeure de dessin à Saint-Brieuc, avant de s’installer à Dinan, en 1941, et de s’effacer au profit de son mari, le peintre Yves Floc’h :

"Bonsoir Monsieur Fortat,
Mon fils Jobig m'a fait la lecture de votre article sur Marie Talet paru dans le Pays de Dinan. J'ai été vraiment très intéressée pour plusieurs raisons : Ma Mère Jeanne Villard était à Sèvres dans la même promotion que Marie Talet. Elles étaient de grandes amies. Je possède 4 photos de groupe de cette époque. Elles sont dans mes archives, je dois les retrouver facilement et je serai heureuse de vous les montrer, et en faire don à la Bibliothèque si cela les intéresse ?
Encore félicitations pour votre recherche très documentée, passionnante, qui remet à l'honneur cette femme exceptionnelle. Article qui correspond en tous points aux souvenirs précis racontés par ma Mère Jeanne Villard.
Bien sincèrement à vous, Marguerite Floc'h-Villard
"

 

Pour en savoir plus

Lire l'article consacré à Marie Talet dans la revue Le Pays de Dinan 2016.

L'histoire du collège Broussais, dans ce blog, cliquer ici

Le compte Facebook  "1939-1945 : Histoire et Mémoire dans les Côtes d'Armor", administré par Jimmy Tual, est à découvrir en cliquant ici

LucienneSimier, 2 ans au bagne de Ravensbrück, collection l'écho de leurs voix. Editions Hérault

 


 

Sources

 

Archives Départementales de Maine et Loire : 1714 W 26 - 140 W 91 - 303 W.

  

Service Historique de la Défense de Caen : dossier Marie Talet

 

Le récit de l'arrestation de Marie Talet est extrait d'un article de Ouest-France du 22 mai 2011.

Michel Neveu et Marie-Louise Triollet. Des Cours secondaires au Lycée Européen, le Lycée Joachim du Bellay d’Angers. 1997.

Marie Talet est citée dans différents travaux  sur l’histoire de la résistance et des camps :

Christine Bard. L’histoire des femmes au défi de la déportation, femmes en résistance à Ravensbrück . Revue Histoire@Politique. 2008 n° 5.

Jeanne Letourneau : Clichés barbares: mes récits de Ravensbrück,1945-2005, Archives départementales de Maine-et-Loire, 2005.

La déportation de Marie Talet est annoncée dans le numéro du 15 mars 1944 de L'université Libre (voir ci-dessous, image Gallica)




Notices d’inspections 1924 à 1943. Archives départementales transmises par le Lycée du Bellay d’Angers.

Archives départementales de Maine-et-Loire  1714W26- 140W91-303W.

Articles du journal local Le Républicain. Bibliothèque municipale de Dinan.

Ouest-France, édition d'Angers, 3 janvier 2021, article de Calixte de Nigremont intitulé "Le Panthéon d'Anjou", cliquer ici.


De nombreux documents ont été compilés par Marie-Louise Triollet à Dinan et à St Brieuc pour la publication de son livre sur le lycée du Bellay d’Angers en 1997. J’ai complété ses recherches mais cette documentation m’a été extrêmement utile.

D’autres documents ont été fournis en 2015-2016 par Madame Patricia Belle, principale du collège Broussais et par Monsieur Nicolas Hérissé, alors principal adjoint et devenu principal par la suite. Merci également à Cyrille Génestay, professeur d'histoire au collège Broussais.

 


 

 

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