dimanche 10 novembre 2024

Ecole des Ursulines à Dinan. 1823-1935

 
École primaire de filles des Ursulines de Dinan
1823-1935
École privée catholique
 
 

 
Les débuts des Ursulines, enseignantes à Dinan
Ursulines. Larousse 1901

Les religieuses enseignantes des Ursulines auront une activité de toute première importance dans la ville de Dinan de 1620 jusqu'au 26 juin 1965, moment de leur départ de Dinan. 
L'enseignement des jeunes filles de 6 à 16 ans figure dans les missions de cette congrégation. Les leçons étaient données à l'intérieur du couvent Saint Charles.
Pendant la Révolution, les religieuses sont expulsées mais sur plus d'une trentaine, quinze auraient continué d'enseigner dans une maison place du Champ (1). Les autorités locales ont certainement fermé les yeux sur ces pratiques car bien peu de personnes pouvaient assurer l'instruction des jeunes filles indigentes.  
Cette congrégation se reforme officiellement en 1809 et va scolariser au début de ce 19ème des jeunes filles dans la région comme à St Servan, Redon et Vitré (2)
 
Ci-dessous : Mosaïques de la Chapelle Sainte-Ursule au Sacré-Cœur à Paris (1930). Sainte Angèle Merici (1474-1540), fondatrice des ursulines.
 
Photo Richard Fortat 2023.

 
Le 13 novembre 1819, le conseil municipal débat car la congrégation souhaite occuper les locaux de la Victoire (couvent des Bénédictines, occupé par le collège communal puis devenu vacant), rue de Léhon, « pour s'y livrer à l'éducation des jeunes personnes du sexe (féminin), et particulièrement de la classe indigente » (3). Les élus n'y sont pas favorables car les religieuses ne semblent pas présenter suffisamment de garanties pour entretenir les vastes bâtiments du collège fermé depuis 1815 et y effectuer les réparations urgentes. De plus, il existe un risque de concurrence avec l'établissement des sœurs de la Sagesse dont les buts sont semblables.
 
 
13 novembre 1819. Archives municipales. Photo RF

Mais quelques années plus tard, en 1823, les dames Ursulines finissent par s'établir rue de Léhon. Elles « se livrent à l'éducation des enfants et la donnent gratis à ceux qui sont pauvres. Le pensionnat est divisé en trois classes, selon la série de l'élève» (4).  Madame Piriou, sœur Angèle, est la supérieure. 
 
C'est par ordonnance du roi du 17 septembre 1823 qu'elles sont autorisées à occuper ces lieux jusqu'en 1840 : 
"Le Maire de Dinan, département des Côtes-du-Nord, est autorisé à concéder gratuitement au nom de la Ville, aux Dames ursulines de la dite Ville, la jouissance du bâtiment de l'ancien collège et dépendances connues sous le nom de La Victoire, et qui avait été donné, par l'acte du 3 vendémiaire an 13, à la Ville de Dinan, pour y établir une école secondaire."
 
Ordonnance du Roi. 1823. Archives municipales Dinan. Photo RF

 
Bien vite, la municipalité souhaite récupérer les locaux de la Victoire en 1831 pour y établir de nouveau le collège, les religieuses ne l'entendent pas ainsi et font de la résistance. Le collège avec ses sept professeurs, dont un pour le primaire est donc contraint de s'établir dans une aile de la mairie en 1831. 
L'influence de la congrégation est importante, pas moins de 350 jeunes filles suivent leurs cours en 1835 sous la direction de Mme Giriou (Les sœurs de la Sagesse la même année n'ont que 84 élèves).
 
 
Les Ursulines à la "Nouvelle Victoire"
 
21 novembre 1840. Cadastre Dinan. La Victoire. Archives municipales

Cette guerre d'usure se termine le 19 novembre 1840 où les religieuses laissent finalement leurs locaux (le collège aménage en janvier 1841). Elles ne vont pas bien loin puisqu'elles se retrouvent dans une partie de l'ex-couvent des Jacobins. Elles prendront comme adresse le 4 rue de la Halle en 1851 lorsque cette rue sera tracée à travers l'enclos des Jacobins (aujourd'hui Rue Pavie). 
 
Page de recensement d'Ursulines, rue de la Halle à Dinan. 1851

 
C'est Néel-de-la-Vigne qui leur vend ces bâtiments dont certains sont en fort mauvais état. Après quelques travaux de démolition, constructions et consolidations une nouvelle étape peut commencer. On donne le nom de « Nouvelle Victoire » à cet ensemble. 
En janvier 1852, après la mort de Néel de la Vigne, ses propriétés attenantes au couvent sont acquises par les religieuses. Il s'agit de l'ancien hôtel de Montmuran avec ses dépendances et de grands jardins allant jusqu'au rempart. Les locaux sont vastes et permettent d'abriter en 1851 jusqu'à 47 religieuses, 28 orphelines et 7 domestiques. Elles font construire la chapelle rue Pavie à partir du 4 juin 1865 (5). Celle-ci sera démolie en juin 2002 pour ne conserver que quelques éléments en façade toujours visibles.
Le nombre d'enfants dont s'occupent les religieuses décroît par rapport à leur emplacement rue de Léhon mais n'est pas négligeable. Il est de 162 en 1882 (Sœur Marie Anastasie est la supérieure) ; en 1883, on en dénombre 157 et même 171 en 1887 (dont 27 internes). 
 

 
Dans leur pensionnat elles accueillent des jeunes filles de la région ou de plus loin mais aussi des orphelines ( 12 en 1882 de Dinan et des communes proches).
 
Détail d'une liste d'élèves en 1882. Archives municipales de Dinan. Photo RF

Liste des élèves en 1883, la profession des parents est indiquée

Répartition des élèves de Dinan en 1887. Archives municipales de Dinan. Photo RF

 
1901

 
Les Ursulines et le cantonnement des troupes

Un article intitulé « Dinan devient ville de garnison » par le  Général Eugène Briand dans la publication « Le Pays de Dinan » en 1993, nous donne des informations sur une page d’histoire de l’école des Ursulines.

On y apprend  qu’à la fin du 19ème siècle, la population de Dinan était mise à contribution pour héberger des troupes de manœuvres ou des régiments se rendant à Coëtquidan pour y effectuer des tirs.

« La municipalité commençait par réquisitionner les bâtiments publics, entrepôts, collèges et écoles en période de vacances en leur fournissant paille et bois et ensuite en faisant appel aux particuliers par quartier de la ville à tour de rôle. » 

C’est ainsi que l’École des Ursulines a hébergé 180 soldats au mois de septembre 1891, avec certainement toutes les précautions d'usage pour que la cohabitation des militaires et des religieuses se passe au mieux !

On peut noter que pendant la Première Guerre mondiale, les locaux du couvent (désaffectés alors) seront utilisés pour un hôpital militaire provisoire.

Hôpital auxiliaire, 29 mars 1914 Ouest-Eclair


 

Les Ursulines : expulsion et nouvelle installation. 1906-1907

7 juillet 1906
 
La communauté est de nouveau expulsée au début du 20ème siècle. Le 27 juin 1906, un huissier se présente à la Victoire pour demander aux religieuses de vider les lieux. Elles ne l'entendent pas ainsi et obligent les autorités à employer les grands moyens. Le jeudi 5 juillet, au lever du jour, les hussards quadrillent le quartier et établissent des barrages. Les autorités arrivent avec les gendarmes, les portes sont enfoncées... Force reste à la loi !
 
Ci-dessous, le 30 juin 1906, l'Union malouine et dinannaise s'insurge contre cette expulsion décidée par "un gouvernement dont toute la politique se réduit à la haine du catholicisme". 
Ouest-Eclair relate les faits sans prendre position.


 
Ouest-Eclair 4 juillet 1906

 
Ouest-Eclair 4 juillet 1906

 
Les biens de la congrégation sont divisés en 33 lots pour être vendus.
 
1er novembre 1906 Ouest-Eclair

 
Après la vente publique des biens confisqués, un particulier, M. Bazin, rachète deux corps de bâtiments et la chapelle des Ursulines à la Victoire dans le but de redonner un lieu à la congrégation (un autre bâtiment est acheté 15 000 francs par un particulier pour être revendu 30 000 à la Ville qui le détruira pour faire place à l'école communale des garçons). Des travaux sont effectués pour construire des préaux et installer des sanitaires. 
En novembre 1907 la déclaration d'ouverture est faite. Le 24 décembre 1907, l'autorisation de reconstituer l'école de la Victoire est effective. En 1908 est ouverte une nouvelle rue appelée Rue de la Victoire, devenue par la suite Rue Waldeck Rousseau. Elle coupe le grand jardin de la Victoire (6).  
 
1921. Recensement, rue Waldeck Rousseau, Dinan. Image 264 en ligne
 
 
L'école de la Victoire se situe à cette époque sur des terrains où nous retrouvons de nos jours la maison de retraite Pax, dont l'entrée est au n°16 de la rue de Léhon et une partie du grand bâtiment existe toujours, connu comme la résidence Pavie (7).  Le nom de cette école n'est pas à confondre avec La Victoire construite en 1936 dans le quartier dit des Caradeuc, rue Jean Jaurès. 
 
Cette carte postale de 1903, présentée ci-dessous, nous présente au premier plan un bâtiment de l'ancienne Victoire des Ursulines de Dinan. Au second plan, on voit ce qui est devenu de nos jours la médiathèque.
Nous voyons, sur la gauche, la façade sud du bâtiment des Ursulines et un peu plus bas dans cet article c'est le côté nord qui est montré avec une cour intérieure (aujourd'hui c'est la résidence Pavie)  
Le document a été publié par Hervé Bidard sur le forum Facebook Le Pays de Dinan d'autrefois.
 
Carte postale 1903. Collection Hervé Bidard

 
 Les deux photos ci-dessous représentent le bâtiment de l'école des Ursulines en 1908, rue de la Halle (qui deviendra rue Pavie), et ce qu'il en reste de nos jours. La carte postale fait apparaître sur la gauche un grand bâtiment qui a été détruit. A la place nous trouvons aujourd'hui la rue Waldeck Rousseau et une partie de l'esplanade qui mène à la bibliothèque. La photographie récente montre la partie du grand bâtiment qui existe toujours, connu des Dinannais comme étant la résidence Pavie.

Les Ursulines, rue Waldeck Rousseau. Carte postale, collection bibliothèque municipale.

 
L'ancien bâtiment des Ursulines. Photo 2015

  
Ce bâtiment est resté lié à la communauté des Ursulines avant de devenir la Résidence Pavie. Monique Riou, élève à La Victoire dans les années 50 se souvient :
"J'ai fait ma retraite de profession de foi dans ce bâtiment en 1958 ! Je pense qu'il y avait un mur entier à l'emplacement du petit mur bas que l'on voit au premier plan sur cette photo. Le jour de la profession de foi, nous étions rassemblés à cet endroit et nous remontions la rue Auguste Pavie jusqu'à la Chapelle de Pax".
 
 
Les élèves des Ursulines aux examens
 
Juillet 1903

26 juillet 1903 Ouest-Eclair

 
Le nombre de filles de l'école des Ursulines réussissant aux examens du Certificat d'études primaires est relativement modeste.
 
1916 (4 reçues)
 
1920 (2 reçues) : Anne Guérin, Paule Collet
 
1921 (4 reçues) : Besnard, Aubry, Guérin, Leroy
 
1922 (6 reçues) : Gautier, de Moraes, Robert, Gaultier, de Champchesnel, Gautier Marie-Thérèse.
 
1923 (4 reçues) : Guillemette Gautier, Marie Galmard, Simone Hervin, Antoinette Harel.
 
1924 (7 reçues) : Antoinette Cadiot, Léocadie Quinquenel, Hélène Robert, Odette Villeneuve, Roberte Michau, Marie Crespel, Émilienne Sénéchal)
 
1925  (5 reçues): Hélène Pernot, Raymonde Bouly, Paule Lesauvage, Marcelle Gautier, Amélie Guillemot
 
1927 (12 reçues) : Maria Allaire, Marie Amelot, Monique Aubry, Marie Barbedienne, Jeanne Chevalier, Marie-Thérèse Cochet, Madeleine Ermel, Madeleine Gautier, Germaine Herbert, Gilberte Houssard, Isabelle Joubeaux, Maria Leroy.
 
1928 (7 reçues) : Simone Aubril, Anne Juhel, Rosalie Lebranchu, Elise Lepart, Michelle De Mellon, France Penther, Marie Simon
 
1929 (12 reçues) : Marguerite Dorange, Anne-Marie gautier, Béatrice de Kersaintgilly, Yvette Le Buhé, Marguerite le Bigot, Renée Le Moine, Marie Louesnon, Monque de Mellon, Simone de Mellon, Madeleine Mustière, Marie-Thérèse Perrette.
 
1931 (11 reçues) : Andrée Adam, Jeannette Briand, Agnès Carré, Germaine Gahard, Marthe Gautier, Jacqueline de Gaulejac, Eliane Germain, Germaine Lepage, Annie Lesné, Baptistine Métrope, Renée Meury, Marguerite Levay.
 
1933 (8 reçues) : Germaine Boivin, Renée Camart, Solange de la Châtre, Marie Chauleur, Mireille Cocheril, Marguerite Crespel, Jeanne Dubois, Yvonne Droguet.
 
1934 (11 reçues) : Simone Bourdière, Suzanne Cousin, Geneviève Daniel, Lucienne Dubois, Simone Durand, Marie Gaudiche, Georgette Genestay, Christiane de la Gervinais, Christiane Lemercier, Gabrielle Lecoublet, Monique Morel.
 
1935 (4 reçues) : Yvonne du Boislouveau, Alice Bodin, Marguerite Cocheril, Louise Cozic, Lucienne Dubois, Simone Durand, Monique Lair, Monique Lemée, Monique Morel, Colette Petitpierre, Jacqueline de la Touche. 
 
1938 (6 reçues) : Denise Furet, Christiane Gallais, Marie Hémeury, Jacqueline Le Brun, Anne Legrand, Marie Rolland, Paulette Toutain.
 

Billet d'Honneur. Fin XIXe début XXe. Image Musée de Bretagne

 
Jeanne Angèle Lefort, née en 1920, a été scolarisée à Notre-Dame-de-la-Victoire, à Dinan entre 1932-33 et 1936-37. La photo ci-dessous peut être datée de 1933 et nous a été fournie en janvier 2022 par sa fille Christiane Lefeuvre. On y voit les élèves costumées.
 
1933. École Notre-Dame-de-la-Victoire à Dinan. Photo Christiane Lefeuvre

 
 
Le personnel enseignant 
 
Les institutrices sont cinq en 1921 sous la direction de Françoise Trichet, Eugénie et Anne-Marie Trichet, Marie-Jeanne Noury et Anne-Marie Cochet. Elles résident dans les bâtiments de la rue Waldeck Rousseau. 
En 1931, le recensement mentionne le nom des institutrices : Eugénie (1861, Pleudihen) et Françoise (1858, Pleudihen)Trichet, Anne Cochet (1873, Créhen), Madeleine Barré (1902, Dinan) et Marie-Rose Guenbaud (1873, Squifiec), Adélaïne Bonnier (1852, Plouër). Alice Boschel est la directrice du pensionnat.
En août 1937, les sœurs de la Divine Providence de Créhen s'installent rue de Léhon, après avoir fait des travaux de restauration, pour y installer une maison de retraite. 
L'année 1938 semble fournir la dernière promotion au Certificat d'études (peut-être avec des élèves qui ont suivi les Ursulines dans leurs nouveaux bâtiments rue Jean Jaurès ?).
 
Ursuline enseignante. Archives Montréal AD 1639


Pendant toutes ces années à Dinan, un rôle important de la congrégation est de fournir des enseignantes quand des écoles s'ouvrent comme par exemple lorsque « Notre-Dame », une nouvelle école privée de filles, voit le jour rue de la Garaye en 1906. 
 

Les liens entre l'école du Sacré-Coeur et celle de Notre-Dame-de-la-Victoire

Les liens des écoles du Sacré-Coeur et de la Victoire sont très étroits.
Dans le personnel enseignant du Sacré-Coeur, on remarque le nom de Mlle Trichet, Ursuline sécularisée, directrice. Dans l'école du Sacré-Cœur, rue Chateaubriand, nouvellement créée en 1907, se trouvent des pensionnaires logées par les Ursulines dont la mère Marie Ursule est la responsable. De nombreuses directrices et enseignantes affiliées à cet ordre se succèdent jusqu'au départ de la congrégation en 1964. 
 
Plus tard, en 1934, la remise des prix pour les élèves du Sacré-Coeur se déroule dans la salle des fêtes de La Victoire.
En 1937 au moment de la remise des prix et des Certificat d’Études, on note la présence de l'aumônier et de la Prieure de La Victoire. 

En juin 1939, la kermesse de l'école du Sacré-Coeur se déroule dans l'établissement Notre-Dame-de-la-Victoire mais dont le profit ira à l'école du Sacré-Coeur  (Ouest-Eclair, 24 juin et 7 juillet 1939)

En 1944, les effectifs augmentent au Sacré-Coeur (130 élèves) et une cinquième classe est créée près des bâtiments de la Victoire. La communauté de la Victoire prend tous les frais en charge en empruntant. La réfection de la cour est effectuée gratuitement par les Bas-Foins.

Au début des années 50, la photo de classe ci-dessous atteste de la présence d'une classe primaire du Sacré-Coeur, au sein de l'établissement de La Victoire. 

(Les renseignements sur les classes primaires de cette époque à La Victoire peuvent être transmis par l'intermédiaire du formulaire de contact, merci d'avance)


1951-1952 Ecole le Sacré-Coeur Dinan, classe de  Maryvonne Gallée (à la Victoire)


11.Yvette Lemordeaut? 31. Roger Morazin  32. ? Morazin

 
Le nom d'école des Ursulines revient parfois à la surface pour évoquer l'école du Sacré-coeur de Dinan comme dans ce titre d'un article de Ouest-France du 18 juin 1964 ! 
Cette sortie scolaire se déroule un an avant le départ définitif des Ursulines de Dinan le 26 juin 1965.
 



Le chanoine Duchêne, aumônier
Le chanoine Duchêne n'était pas enseignant mais il assurait la fonction d'aumônier de l'institution Notre-Dame-de-La -Victoire.
Célestin Duchêne nait le 27 mars 1879 à Créhen. Il y est ordonné prêtre au mois de décembre 1902 et devient professeur à l'école des Cordeliers de Dinan puis "Préfet de discipline". En 1919 il se voit confier l'Aumônerie de La Victoire. 
C'est d'ailleurs lui qui négocia les achats de terrain au milieu des années 30 pour y bâtir le nouvel établissement.
Le chanoine Duchêne était une figure très connue à Dinan où il a vécu jusqu'à l'âge de 84 ans.
Le chanoine Duchêne est décédé le 9 juin 1961 dans l'établissement de La Victoire.
(D'après les renseignements fournis dans sa nécrologie parue le 10 juin 1961 dans Ouest-France) 
 
 
Les différentes localisations de l’école des dames Ursulines à Dinan
 
1620 installation de la congrégation, couvent Saint Charles
Fermeture pendant la Révolution puis maison Place du Champ
 
1823, rue de Léhon, Bénédictines
 
Fin 1840, ex couvent des Jacobins
 
1907-1935, rue de Léhon (Fin des activités de l'école en 1935)
 

2 février 1935, bénédiction de la première pierre de la chapelle de l’institution Notre-Dame-de-la-Victoire des Ursulines de Dinan, 27 rue Jean Jaurès. 

Des classes primaires permettent d'y scolariser des enfants jusque dans les années 60...

 
Carte postale 1903. Collection Hervé Bidard

 


Le saviez-vous ?
 
Dans l'édition du 13 mars 1957, on apprend que Marie-Thérèse Chauleur, une jeune dinannaise, est rentrée dans l'ordre des Ursulines. La cérémonie s'est déroulée dans la chapelle de Notre-Dame-de-la-Victoire.
 

13 mars 1957 Ouest-France

 
Pour en savoir plus
 
Lien pour accéder à des documents sur l'histoire de l'école, cliquer ici


Les bâtiments des Ursulines se situent sur le côté gauche de l'image (collection Michel Audinet)



Précision: Soeur Marie Andrée Jégou, archiviste de la congrégation des Ursulines à Quimperlé m'a fait savoir en décembre 2015 que les archives de la communauté des Ursulines de Dinan se trouvent aux archives diocésaines d'Angers mais ne peuvent y être consultées. 
 
 
Si vous avez des éléments pour compléter cet article  (photos, témoignages...) merci d'utiliser le formulaire de contact en haut à droite...
 
 

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Notes et Sources

(1). Gilles Ollivier, « Les couvents de Dinan » ; cité par M. Monier et Delhommeau 

(2). Chalopin Michel. L'enseignement mutuel en Bretagne de 1815 à 1850, page 15

(3). Extrait des registres du Conseil

(4). L'annuaire dinannais,1833

(5). M.E Monier, Dinan Ville d'Art

(6). Delhommeau, histoire du vieux Dinan

(7). En 2014 Mme Émilie Dubost, née en 1922, ayant tenu un commerce au 14 rue de l'Horloge à Dinan, résidente à Pax se souvient d'avoir été élève à la Victoire


 

Liste d'enseignantes de l’école des Ursulines  à Dinan par année d’arrivée.

 

Madame Piriou, sœur Angèle, 1823, supérieure. 

Mme Giriou, 1835, supérieure

Sœur Marie Anastasie, 1883, supérieure

Françoise Trichet, 1921, directrice, née en 1858 à Pleudihen

Eugénie Trichet, 1921, née en 1861 à Pleudihen

Anne-Marie Trichet, 1921, née en 1872 à La Vicomté sur Rance

Marie-Jeanne Noury, 1921, née en 1839 à Pleudihen

Anne-Marie Cochet, 1921, née en 1873 à Créhen

 

Ci-dessous, résultats aux examens, 29 juillet 1903











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